1 mois et une semaine.
Voilà le temps qui s'est écoulé depuis mes derniers pas sur le sol français et mes premiers sur le sol thaïlandais. Mon record en distance et en temps : loin de chez moi, que ce soit seule ou accompagnée (I miss my Zozo !).
La semaine dernière fut plutôt calme en comparaison avec la précédente. A l'ONG je deviens de plus en plus efficace et mes tâches se diversifient quelques peu (je fais l'inventaire YOUHOU). Rester assise toute la journée me rend cinglée, mais certains jours je peux prendre davantage l'air [pas frais] de Chiang Mai. Le meilleur ce sont les missions "courses" pour Schumarie et sa Frange Mobile (livraison dans les 15 min qui suivent la commande, satisfait ou satisfait).
Cette semaine, l'événement marquant fut le COURS DE CUISINE THAÏLANDAISE.
Au programme : petit tour au marché, puis apprentissage de 7 plats traditionnels. Quel bonheur de savoir enfin ce qu'on a dans son assiette ... Car oui, la plupart du temps, quand il s'agit de commander un plat il est préférable de se fier aux photos (quand il y en a !) ... surtout quand le menu n'est pas traduit en anglais.
Ainsi après un petit tour de marché, nous nous sommes rendues avec Marion dans une sorte de maison légèrement à l'extérieur de la ville : petit tour du potager, notre guide nous présente aux légumes asiatiques ... et aux plantations de piments.
Après ça, retour dans la salle des cuistots : la cuisine thaïlandaise est donc essentiellement à base de riz (pour mon plus grand malheur), de piment (tout est une question de dosage...), de lait de coco (ça ça me plaît) et d'huile (poisson frit, nouilles frits, riz frit, "nems" frits, poulet frit ... miaaam de l'houile).
En rentrant en France (et oui car sur place avec seulement un micro-onde et une bouilloire c'est un peu compliqué pour jouer à Master Chef), je pourrai donc m'essayer à la confection de petits plats traditionnels en mode Maïté.
Des plats très simples à faire, la cuisine thaï n'a pas de mesures strictes comme la cuisine française (ça fonctionne par cuillerées ... un sacrilège pour mon père mais une bénédiction pour ma mère !).
Vous goûtez tous vos plats ... autant dire qu'après ça vous avez la panse bien repue. Vous repartez munis d'un petit diplôme et d'un petit livre de cuisine !
Au programme : petit tour au marché, puis apprentissage de 7 plats traditionnels. Quel bonheur de savoir enfin ce qu'on a dans son assiette ... Car oui, la plupart du temps, quand il s'agit de commander un plat il est préférable de se fier aux photos (quand il y en a !) ... surtout quand le menu n'est pas traduit en anglais.
Ainsi après un petit tour de marché, nous nous sommes rendues avec Marion dans une sorte de maison légèrement à l'extérieur de la ville : petit tour du potager, notre guide nous présente aux légumes asiatiques ... et aux plantations de piments.
Le durian, fruit à l'écorce pestilentielle
(au point d'être interdit dans certains hôtels, pas encore goûté )
La pastèque, une passion.
"Maï phet, not spicy please !" TU PARLES
Après ça, retour dans la salle des cuistots : la cuisine thaïlandaise est donc essentiellement à base de riz (pour mon plus grand malheur), de piment (tout est une question de dosage...), de lait de coco (ça ça me plaît) et d'huile (poisson frit, nouilles frits, riz frit, "nems" frits, poulet frit ... miaaam de l'houile).
En rentrant en France (et oui car sur place avec seulement un micro-onde et une bouilloire c'est un peu compliqué pour jouer à Master Chef), je pourrai donc m'essayer à la confection de petits plats traditionnels en mode Maïté.
- Sweet Sticky Rice with Mango / Mangue et riz au lait de coco / Kha Neow Mamuang : un plat traditionnel, simple et excellent
- Papaya salad / Salade de Papaye / Som Tam: un régal, malgré les piments, se mange avec du riz ... (encore...)
- Chicken in coconut milk soup / Soupe de poulet au lait de coco / Tom Kha Gai : hyper bon et un vrai jeu d'enfant, prêt en 5 min
- Deep Fry Spring Rolls / Pawpia Tord : genre de nems, une tuerie
- Egg Fried Rice / Riz frit aux oeufs / Khao Pad Khai : un genre de riz cantonnais
- Phad Thai : the symbole du pays, nouilles frits avec légumes et viande au choix
Des plats très simples à faire, la cuisine thaï n'a pas de mesures strictes comme la cuisine française (ça fonctionne par cuillerées ... un sacrilège pour mon père mais une bénédiction pour ma mère !).
Vous goûtez tous vos plats ... autant dire qu'après ça vous avez la panse bien repue. Vous repartez munis d'un petit diplôme et d'un petit livre de cuisine !
Le soir-même nous nous sommes rendues avec Marion au Sunday Market : un monde fou. Impossible de passer : et puis, les asiatiques en général ne sont pas bien pressés ... soit j'ai des côtés hyperactif refoulés, soit ils sont mous du genou, au choix !
Quelques acquisitions pour essayer de s'habiller : mais malheureusement JE NE TROUVE TOUJOURS PAS DE SHORTS. Cette quête du short en jean, basique, le truc que tout le monde a chez soi, semble introuvable ici, du moins à des mesures occidentales. Si les Thaïs passent leur temps à s'empiffrer, j'aimerais bien connaître les constituants de leur métabolisme ... TOUS (ou presque) sont taillés comme des allumettes, les tailles thaïs ne sont pas taillées pour ma taille. Cette quête du short commence à devenir une véritable quête du Graal ...
Après le "petit" marché, retour dans les quartiers de Suthep et achat de matériel de maison : je ne pensais pas un jour traîner une serpillière sur un scooter ...
Le scooter ... demain acquisition d'un nouveau (pas si neuf que ça) pour un prix dérisoire de 10 000 bht (262 euros, j'ai mes contacts ...). Mon ami Ta m'a fortement conseillée de venir le récupérer ce Jeudi et non Mercredi/aujourd'hui : "I believe in Bouddha, Thursday good day for you".
Soit, j'attendrai un jour de plus !
Le scooter ... cet engin qui régit tous mes déplacements, ce machin que je ne savais pas conduire avant de venir ici ... ce truc qui fait ressortir des pulsions marseillaises : il est agréable de noter que jurer en français tout en conduisant un deux roues et assez fort pour que les conducteurs voisins vous entendent ne provoque aucune colère ni ne vexe personne sur la route ... vous l'aurez compris : certains mots m'échappent, malgré moi, destinés à mes petits compagnons routards de Chiang Mai. Le meilleur, ce sont les bus rouges : ou comment occuper deux files plutôt qu'une, vous empêchant tout passage. Il m'arrive de parle seule sur mon bolide : commenter tout ce qui se passe dans la rue et quelles c******* font les autres sur la route fait parti de mes passes-temps favoris.
Aucun accrochage notable à l'heure-dite ... je prie Bouddha, Vishnou et Jéhovah pour ne pas être victime d'un accident dans les 9 prochains mois en terres asiatiques.
Mes préoccupations du moment : programmation de voyage dans le reste du pays et de l'Asie. Je commence à avoir un peu la bougeotte et je vais bientôt être servie : Bangkok fin Novembre, Christmas Break au Cambodge, petite île entre deux et saut au Laos obligé pour mon visa. J'en connais une qui va chauffer ces prochains mois : elle s'appelle carte bancaire, la meilleure amie de l'homme (et de la femme) paraît-il...
Le quotidien fait révéler à Chiang Mai ses bons et des mauvais côtés. Malgré les apparences, je n'y suis pas en vacances (je vous assure). Certes, un pays tel que la Thaïlande offre un cadre splendide pour la détente, parfois ça en est frustrant de ne pas pouvoir en profiter pleinement. Les îles ... les plages de sable fin ... pour l'instant je n'ai pu découvrir que le côté campagne (très plaisant !). De telles escapades sont donc en projet et fortement réalisables dans ce pays où vous êtes, bien qu'étudiant, détenteur d'un bon pouvoir d'achat. J'aime pouvoir faire des choses jusqu'alors qui me semblaient hors de portée : comme cette rencontre avec les éléphants par exemple. Je ne regrette en rien le choix de ce pays pour ma 3A, un pays qui me rend libre : je ne ressens pas toutes ces contraintes qui pèsent en général en France ... mais la Thaïlande reste un pays comme un autre, ce n'est pas un paradis terrestre.
Il est intéressant de faire d'une ville totalement étrangère et opposée à sa propre culture son "chez soi". Au début, vous êtes littéralement pommée, puis vient le moment où vous commencez à aimer tout ce que vous découvrez, vous vous émerveillez telle Alice ... et puis vient ce moment où vous avez trouvé votre quotidien ... vous remarquez enfin qu'il s'agit d'un pays comme un autre, avec des bons et des mauvais côtés. Cette semaine la France m'a manqué, vous m'avez manqué. Le quotidien bat son plein ! Toutes les petites choses qui le constituent font penser à un film de Jean-Pierre Jeunet ...
Y'a du people (et Marion en mode incruste au premier plan)
Après le "petit" marché, retour dans les quartiers de Suthep et achat de matériel de maison : je ne pensais pas un jour traîner une serpillière sur un scooter ...
Soit, j'attendrai un jour de plus !
Le scooter ... cet engin qui régit tous mes déplacements, ce machin que je ne savais pas conduire avant de venir ici ... ce truc qui fait ressortir des pulsions marseillaises : il est agréable de noter que jurer en français tout en conduisant un deux roues et assez fort pour que les conducteurs voisins vous entendent ne provoque aucune colère ni ne vexe personne sur la route ... vous l'aurez compris : certains mots m'échappent, malgré moi, destinés à mes petits compagnons routards de Chiang Mai. Le meilleur, ce sont les bus rouges : ou comment occuper deux files plutôt qu'une, vous empêchant tout passage. Il m'arrive de parle seule sur mon bolide : commenter tout ce qui se passe dans la rue et quelles c******* font les autres sur la route fait parti de mes passes-temps favoris.
Aucun accrochage notable à l'heure-dite ... je prie Bouddha, Vishnou et Jéhovah pour ne pas être victime d'un accident dans les 9 prochains mois en terres asiatiques.
Mes préoccupations du moment : programmation de voyage dans le reste du pays et de l'Asie. Je commence à avoir un peu la bougeotte et je vais bientôt être servie : Bangkok fin Novembre, Christmas Break au Cambodge, petite île entre deux et saut au Laos obligé pour mon visa. J'en connais une qui va chauffer ces prochains mois : elle s'appelle carte bancaire, la meilleure amie de l'homme (et de la femme) paraît-il...
Le quotidien fait révéler à Chiang Mai ses bons et des mauvais côtés. Malgré les apparences, je n'y suis pas en vacances (je vous assure). Certes, un pays tel que la Thaïlande offre un cadre splendide pour la détente, parfois ça en est frustrant de ne pas pouvoir en profiter pleinement. Les îles ... les plages de sable fin ... pour l'instant je n'ai pu découvrir que le côté campagne (très plaisant !). De telles escapades sont donc en projet et fortement réalisables dans ce pays où vous êtes, bien qu'étudiant, détenteur d'un bon pouvoir d'achat. J'aime pouvoir faire des choses jusqu'alors qui me semblaient hors de portée : comme cette rencontre avec les éléphants par exemple. Je ne regrette en rien le choix de ce pays pour ma 3A, un pays qui me rend libre : je ne ressens pas toutes ces contraintes qui pèsent en général en France ... mais la Thaïlande reste un pays comme un autre, ce n'est pas un paradis terrestre.
Il est intéressant de faire d'une ville totalement étrangère et opposée à sa propre culture son "chez soi". Au début, vous êtes littéralement pommée, puis vient le moment où vous commencez à aimer tout ce que vous découvrez, vous vous émerveillez telle Alice ... et puis vient ce moment où vous avez trouvé votre quotidien ... vous remarquez enfin qu'il s'agit d'un pays comme un autre, avec des bons et des mauvais côtés. Cette semaine la France m'a manqué, vous m'avez manqué. Le quotidien bat son plein ! Toutes les petites choses qui le constituent font penser à un film de Jean-Pierre Jeunet ...
"Le 15 septembre 2014 à 14h48 et 22 secondes, une perruche ondulée ou melopsittacus undulatus capable d'émettre un son à chaque battement d'aile se posait sur le clocher de l'abbaye de Saint Victor à Marseille.
A la même seconde, sur la terrasse de la pizzeria Au Fourabois, la pluie remplissait les verres mis en place sur les tables par Jean-Paul, serveur auvergnat, les faisant chanter sans que personne ne s'en aperçoive.
Au même instant, au premier étage d'un appartement à Aix-en-Provence, non loin de la rue de la Verrerie, une 4A réinvestissait ce lieu occupé par une troupe de théâtreux attardés pendant toute une année.
A la même seconde, une future aixpat s'avançait vers la douane et l'inconnu, s'éloignant dès lors de tout ce qu'elle avait auparavant connu.
Un jour plus tard, Marie Argence découvrait la Thaïlande.
Marie, jeune expatriée en Thaïlande, vit à Chiang Mai et travaille dans une ONG.
Marie Argence n'aime pas
A la même seconde, sur la terrasse de la pizzeria Au Fourabois, la pluie remplissait les verres mis en place sur les tables par Jean-Paul, serveur auvergnat, les faisant chanter sans que personne ne s'en aperçoive.
Au même instant, au premier étage d'un appartement à Aix-en-Provence, non loin de la rue de la Verrerie, une 4A réinvestissait ce lieu occupé par une troupe de théâtreux attardés pendant toute une année.
A la même seconde, une future aixpat s'avançait vers la douane et l'inconnu, s'éloignant dès lors de tout ce qu'elle avait auparavant connu.
Un jour plus tard, Marie Argence découvrait la Thaïlande.
Marie, jeune expatriée en Thaïlande, vit à Chiang Mai et travaille dans une ONG.
Marie Argence n'aime pas
Transpirer sous la frange dès le matin
Rester une touriste quoiqu'il arrive aux yeux des autres citadins
Prendre son scooter et remplir ses poumons d'air peu sain
Etre perçue comme un porte-monnaie humain
Ne pas comprendre un mot au langage de cette contrée
Marcher au soleil en T-shirt et en garder les traits ...
Ne jamais pouvoir se faire à becter chez elle
Devoir jeter son papier toilette (usagé) dans la poubelle
Manger à chaque repas du riz
Devoir cohabiter avec des fourmis
Manger à chaque repas du riz
Devoir cohabiter avec des fourmis
Respecter le code de la route et (sûrement) être l'unique
Devoir se tartiner à longueur de journée d'anti-moustique
Etre obligée de s'épiler toute l'année
Ne pas trouver de shorts et de quoi s'habiller au marché.
Marie Argence aime
Ne pas porter de pull ou de bonnet
Dans les embouteillages avec son scooter, pouvoir se faufiler
Croiser ce regarde et ce sourire avenants des autres habitants
Ne pas être petite ni être entourée de grands
Rencontrer des gens de toutes nationalités
Pouvoir enfin apprendre à parler anglais
Rencontrer des gens de toutes nationalités
Pouvoir enfin apprendre à parler anglais
Découvrir de nouveaux plats et saveurs à chaque repas
Prévoir des voyages dans des pays qu'elle ne connaît pas
Vivre dans une cité emplie de nature
Rentrer tard chez elle sans avoir peur, car la ville est sûre
Apprendre à manœuvrer un éléphant
Pouvoir céder à [presque] tous ses caprices comme une enfant
Passer à la pompe à essence sans que ce soit une plaie
Vivre dans une culture qui respire le respect.