jeudi 25 septembre 2014

#6# Petit à petit, la perruche fait son nid !



  
Que dire de ces deux derniers jours ... deux jours totalement différents, aux ressentis opposés. Alors qu'hier était une journée morose et sans intérêt, aujourd'hui j'ai enfin pu respirer (au sens propre comme au sens figuré)

La journée d'hier peut être qualifiée d'insupportable : mon but, après avoir avancé sur le travail donné par mon maître de stage, était d'aller dans un grand magasin histoire de me trouver des draps à la taille de mon lit (oui parce que le drap housse qui fait la moitié du lit 4 places, c'est moyen) ainsi qu'une couverture adaptée car je suis en mode camping avec mon duvet dans mon propre appartement --> concept

Il faut donc savoir que les Thaïs eux dorment avec une couette qui a la texture d'une serviette éponge et ne connaissent pas les draps de lit SIMPLES ET NORMAUX qu'on a en Occident. En cherchant sur internet, je découvre qu'il y a un CARREFOUR à CHIANG MAI : imaginez la révélation divine dans mes yeux à l'instant de la découverte. Je décide donc de m'y rendre : le chemin PARAÎT simple. Résultat des courses : j'ai tourné pendant 3 heures dans la ville sans jamais l'avoir trouvé. Ce que j'ai gagné dans l'histoire : de l'essence gaspillée, même si c'est pas ce qui a de plus cher, je me sens quelques peu coupable envers l'environnement ... Chiang Mai est une ville très polluée, comme bon nombre le sont en Asie à mon avis. Cette infinité de scooters, de tuk-tuks, de taxis, de voitures ... je comprends pourquoi les asiatiques en général préfèrent porter le masque. Même si j'en suis pas encore là, lorsque je déguste le nuage des pots d'échappement des autres aux feux rouges, je me dis que la bicyclette c'est pas si mal. La chasse au carrefour fut donc mauvaise, mais j'ai réussi à ne pas rentrer les mains vides : achat de raisin dans la rue et d'un jus d'orange (dégueulasse, hyper sucré...) dans un 7 eleven. Mais je ne baisse pas les bras, je trouverai ce carrefour même s'il me faut 9 mois pour y parvenir !
Pour me remonter le moral, j'ai décidé d'aller faire un petit tour à la piscine de mon immeuble ! Essentiellement côtoyée par des sexagénaires bedonnants, malheureusement !

Je sais, j'ai de beaux pieds (sans tendinites et sans ampoules !)

Mais aujourd'hui fut donc une journée bien plus palpitante ! Ayant tout de même rencontré des camarades de l'ONG, l'un d'eux m'avait proposé de me guider dans la montagne et voir l'un des plus beaux temples de la région. Du coup, ce matin départ 10h pour les sommets ! C'est la première fois en une semaine que je respire de l'air frais et pur, que je ne ressens pas un vent tiède et collant. Le trajet ne fut pas très long, nous avons remonté une route qui coupait une forêt verdoyante. J'ai enfin pu voir à quoi ressemblait le Wat Phrathat Doi Suthep (A l'entrée des temples, il faut bien faire attention de ne pas porter de short ou de T-shirt -j'étais donc en jean, 1ère fois depuis mon arrivée-, mais une sorte de grand châle peut être prêté si cela est nécessaire.) 
Mon guide m'a décrit l'histoire de Bouddha. Ce temple était comme couvert d'or, des fidèles priaient devant les différentes statues faisant éprouver une certaine gène à la non-pratiquante et touriste que je suis.


La vie de Bouddha (pour les amateurs d'art !)

Le numéro porte-bonheur ! 28
Dans les temples on trouve aux lieux de prière des pots avec des bâtonnets en bois : faire secouer le pot et le premier bâtonnet qui tombe indique votre numéro porte-bonheur



Après ça, nous sommes allés au palais royal, The Bhubing Palace


Il semblerait que la famille royale ne s'y rende que très rarement et que le palais soit presque essentiellement dédié aux touristes aujourd'hui. Malheureusement l'intérieur du palais n'était pas visitable. L'extérieur était magnifique cependant, plusieurs roseraies parsemaient le jardin. Des arbres gigantesques ! Et des bruits pour le moins étranges ... comme des sons de machine dans les arbres, après avoir questionné mon guide celui-ci me dit qu'il s'agit d'insectes (qu'on ne voit pas mais au bruit, j'ai pas envie d'imaginer leur gueule...). Cela fait penser aux cigales et aux criquets de chez nous (je préfère laaargement quand les cigales se mettent à chanter !). 
Roseraies du palais



Spéciale dédi' aux pélerins ! Je l'ai appelé Jean-Claude

Nous sommes montés encore plus haut dans la montagne : j'ai pu apprécier la fraîcheur et les vues : ce que vous entendez dans cette vidéo, ce sont donc les cigales thaïs. 






Vue sur Chiang Mai



Cette journée fut aussi une révélation gustative : j'ai goûté à différents desserts typiques. En Thaïlande vous trouverez ce qu'ils appellent des Khanom, sorte de desserts sucrés mais bien loin de nos pâtisseries françaises. J'en ai goûté avec apparemment du poulet à l'intérieur (ne soyez pas rebuté, c'était très bon !).


En redescendant vers la ville, nous nous arrêtons auprès d'une cascade. 
Descente à moto à travers la forêt




Et là c'est le drame, mon guide perd les clés de sa moto. Après les avoir cherchées pendant au moins 3/4 d'heure dans les broussailles, nous nous sommes résignés, obligés de redescendre en laissant simplement aller ses deux roues (heureusement que c'était en descente !)

Arrivés en bas, j'ai pris un taxi pour rentrer chez moi (ses amis lui sont venus en aide, je n'ai pas fui). Premier taxi rouge (mis à part le déménagement) : le concept, vous montez avec des gens que vous ne connaissez pas à l'arrière d'un genre de camionnette, vous dites où vous allez et il vous dépose sur le pallier. C'est entre le taxi et le bus. J'ai eu la joie de goûter à mes premiers embouteillages thaïlandais (et oui, avec le scoot, on ne subit pas ça)


Aperçu de la route autour du carré (sans embouteillage !) 
vidéo longue et peu palpitante, mais je sais que certains veulent à tout prix voir à quoi ça ressemble

Une fois chez moi, ayant retrouvé bien trop vite la chaleur à mon goût, je fais un nouveau plongeon dans la piscine et je découvre la laverie de mon immeuble : première lessive, oui il était temps !

Ce soir j'ai encore mangé pour trois fois rien (car "On peut acheter quelque chose avec rien ! En le multipliant Une fois rien ... c'est rien. Deux fois rien ... c'est pas beaucoup ! Mais trois fois rien ! ... Pour trois fois rien on peut déjà acheter quelque chose ! ... Et pour pas cher !" R.Devos). Une soupe de nouilles et puis un dessert/Khanom avec une sorte de crème au thé à l'intérieur : très bon mais dégoulinant. Le tout 55 baht dans ce qu'on pourrait appeler les cuisines de rue (toujours aucun problème digestif, je crois que je suis immunisée ! Enfin, j'espère ...). Si vous trouvez très facilement des restaurants à Chiang Mai, tous ne sont pas pimpants. Sur le trottoir, vous pouvez manger bien et pour encore moins cher qu'au restaurant ... et avoir l'estomac un peu habitué aussi ... (C'est ce que moi j'appelle "cuisine de rue").


  Le khanom du soir !


Et me voilà devant mon ordinateur, dans un appart' qui me semble immense et vide mais qui commence à me plaire. Demain, début du stage ! Les joies de la vie sociale vont s'amorcer ! J'ai eu ma dose de vie en ermitage. 
Bientôt j'aurai mes habitudes et mon train-train quotidien. Mais j'ignore encore à quoi mes journées vont ressembler. A force de comparaison avec le vécu de mes amies, elles-aussi au bout du monde et en proie aux doutes, on peut dire que les débuts d'une expatriation sont perturbants, les moments difficiles en font presque oublier la chance qu'on a de partir à l'étranger et à la découverte du monde. C'est normal d'angoisser quand il nous faut apprendre à connaître une autre terre totalement différente de celle où l'on est né. Nos proches, famille et amis, nous manquent, mais c'est en s'éloignant qu'on réalise davantage à quel point les nôtres sont importants et en quoi le fait de les contacter pour leur raconter notre petite vie nous tient à cœur (vous avez dit, chœur ?). C'est ainsi qu'en étant loin de chez soi, on tâche de se recréer un nid qui nous ressemble. Je manque encore de branchages pour le mien, mais j'ai bon espoir d'en trouver d'ici peu : désormais j'ai ma branche, elle est solide, il ne me reste plus qu'à le construire ce nid !




Zéphyr the little parakeet


PS : le clou de la soirée, la tentative de hackage de mon compte facebook. Merci au hacker pour la petite adrénaline, mais c'était pas nécessaire. 

lundi 22 septembre 2014

#5# Recherche appartement ou maison ... Welcome Home !


Et oui, voilà ce à quoi se sont résumés mes deux derniers jours ... Pour expliquer la chose : en Thaïlande, ils ont ce qu'ils appellent des condominiums ("condo"), une tripotée de petits buildings aux studios meublés ... Vous en avez pour tous les goûts et tous les prix : de 450 bat/mois (mon Dieu que ça puait et que c'était rasque) jusqu'à ... au delà de 20 000 j'ai même pas daigné y jeter un coup œil (je ne suis pas la cachée fille de Rothschild).

Les dilemmes des derniers jours étaient donc : 
Est-ce que je prends un truc pas cher et j'économise pour faire d'autres trucs, ou bien est-ce que je me mets bien ... 
Est-ce que j'en prends un avec piscine ou sans piscine à disposition ? Et puis le quartier ? Quel quartier ? 
Quel est le plus sympathique, qui bouge le plus etc ...

Vous l'avez deviné : déjà que j'ai une capacité à cogiter pour pas grand chose, mais alors là, ma tête était en ébullition pendant plus de 48 heures. 


Choc des cultures n° 5 : faire le plein de son scooter avec 80 bat (soit moins de 2 euros)

J'ai donc visité, pendant 2 jours des condos, des magnifiques faisant presque star hollywoodienne et des miteux où dès que l'hôtesse en ouvre la porte vous ne souhaitez qu'une chose : partir en courant juste à l'odeur. 
Le point positif de la chose : je commence à connaître un peu chaque coin de Chiang Mai, je me repère de mieux en mieux (malgré des tentatives bien ratées pour trouver des adresses encore inconnues à ce jour), en scooter j'en suis au stade où je commence un peu à slalomer dans les embouteillages (même si à Marseille, dès qu'un scooter passe à côté de moi j'ai qu'une envie : lui ouvrir la portière sur la figure)
Le point négatif de la chose : le coup de soleil dans le cou et sur les épaules avec la trace du T-shirt (et oui le soleil n'est pas toujours au zénith, mais c'est vrai, ça tape à travers les nuages !).

Je suis donc actuellement dans un condo, juste après la rivière qui possède une piscine : mon cœur balançait entre le 6000 bat/mois (145 euros) ou le 9000 bat/mois (373 euros). J'ai choisi le moins cher, histoire de faire quelques économies !

Aujourd'hui fut donc ce qu'on peut appeler "l'emménagement" : appelle un taxi (qui d'ailleurs m'a dit que je trouverai sûrement un petit ami thaï), va jusqu'au condo, monte cette p***** de valise ... pose tes fesses sur le lit, regarde l'appartement ... et pleurs. D'un coup, tout me semblait hideux, j'ai presque voulu faire le forcing pour en changer, mais finalement en y bougeant les meubles et en accrochant mes photos, je m'y sens presque chez moi. Le plus de cet appartement, c'est sa vue !


Vue sur la rivière Ping et la montagne


Il a quand même fallu que j'aille faire quelques courses : même un meublé n'est pas full-options ! Après avoir demandé à mon ancienne Guesthouse, ils m'ont indiqué une sorte de supermarché (comme un carrefour) un peu vers l'aéroport (prends le scooter, trompe toi de route, demande ton chemin à un garage -oui je sais rien à voir- fais des courses mais ne trouve pas de drap, prends un drap housse comme drap de dessus, reviens, vois que la ville est bouchée par la sortie des classes, trouve un autre chemin, prends-toi la pluie sur le scooter, commence à avoir froid, puis arrive chez toi et finalement habitue-toi !). 

Je ne l'avais pas eu vraiment depuis mon arrivée, mais là je l'ai senti aujourd'hui : ce "qu'est-ce que je suis venue faire ici ?!". Je suis enfin seule ... 
Une fois que mon stage aura commencé et maintenant que je suis installée, j'espère enfin pouvoir commencer une vie ici. A cet instant précis, je ne regrette plus cet appart' qui à mon avis, a du potentiel ! J'ai la clim et le ventilo, et surtout la WIFI !
Qu'est-ce qu'on ferait sans internet à l'autre bout du monde, sans personne de familier avec qui discuter ... A une époque, s'expatrier ne devait pas être si facile ... 





Sinon, j'ai pu faire mon premier Sunday Market ! Tous les dimanches, le carré de Chiang Mai se transforme en un immense marché : depuis une des portes de la ville (Tha Phae Gate) et traversant le carré d'est en ouest, des étalages inondent l'une des rues principales. Ce marché est tellement grand que mes pattes n'ont même pas eu la foi d'aller jusqu'au bout, j'ai abandonné avant la fin (oui, même moi la pèlerine). Ce marché est impressionnant et noir de monde. On y vend de la nourriture, des vêtements, des bijoux, du matériel de maison (coussins, lampes ...). Tous les 20 mètres une musique différente retentit : de la musique traditionnelle ou une enfant qui chante à plein poumons (et pas très très juste ... les niards  sont universels... ), des odeurs qui en mettent l'eau à la bouche. Même les temples sont envahis par les stands. 


Choc des cultures n°6 : faire son marché, entendre une voix lancinante dans un haut-parleur, puis d'un coup entendre un air qui ressemble à un hymne ... voir que plus personne ne bouge et devoir en faire de même

Les points positifs de ces derniers jours : j'ai fait le plein de T-shirts ! Et j'ai eu la chance d'être aidée par un thaï de mon ancienne Guesthouse : dans les premiers temps où je m'en sortais comme un âne avec le scooter, il conduisait et me montrait des endroits. Qui a dit qu'on ne pouvait pas se lier avec les thaïs ? C'est comme partout, certains ont des têtes de c** et d'autres sont d'une extrême gentillesse !

A l'heure dite, je viens de prendre mon repas, dans une sorte de restaurant qui n'avait pas fière allure ... la jeune fille qui servait m'a apostrophée gentiment dans la rue, et je n'ai pas eu le cœur de lui dire non ... du coup, j'ai mangé pour 40 bat (donc moins d'un euro), mais si j'ai la tourista demain, je saurai d'où ça vient ...

Demain cela fera une semaine que je suis en Thaïlande. Une semaine qui paraît courte mais à la fois une éternité : j'ai l'impression d'être partie de chez moi depuis des mois. L'adaptation n'est pas toujours fantastique et les derniers jours n'ont pas été de tout repos. Mais j'ai bon espoir maintenant de faire partie de cette ville. Désormais, ma vie à Chiang Mai commence réellement : j'ai mon chez moi, qu'il faudra que j'améliore quelques peu certes, mais je peux enfin dire :







vendredi 19 septembre 2014

#4# "HAKUNA MATATA, It's our motto !"


"Take your thaïme, no worries"

Pour une stressée de nature comme je le suis, en voilà un de choc culturel ! Vous l'aurez compris, en Thaïlande, il faut surtout prendre son temps, pas de stress car ça n'en vaut pas la peine : tout se réglera d'une manière ou d'une autre et ce sans difficulté (du moins, c'est ce qu'ils/elles disent tous/tes).

C'est ainsi que se sont déroulées mes deux dernières journées : j'apprends à prendre mon temps. Je suis venue ici pour travailler, certes, mais c'est depuis que j'ai posé les pieds dans le Royaume de Siam que j'ai enfin pu avoir la sensation d'être en vacances et de prendre du temps pour moi. Il faut dire qu'entre les préparatifs de mon départ, un pèlerinage et le service pour se faire quelques sous, ça n'a pas aidé. 

J'ai donc pris mon temps : ce temps auquel j'ai du mal à m'habituer (le décalage horaire m'a eue : Le lit 1 - 0 Marie).

Hier j'ai donc décidé de me rendre au Wororot Market (toujours en Tuk-tuk), une sorte d'immense marché couvert sur plusieurs étages où l'on trouve de tout : nourriture, vêtements, chaussures, bijoux en or, en argent, en pierres ... Je déambule entre les étalages, j'observe.  Les odeurs sont étranges : un mélange d'épices et de viande séchée ... mais ça n'en est pas désagréable pour autant. Ce marché ressemble à un labyrinthe, tourne à droite, à gauche, repasse deux fois devant le même étalage ... Comme à mon habitude je me perds, mais je le vis toujours bien, je finis toujours par retrouver mon chemin.

Wororot Market
Entre temps, j'expérimente ma première pluie de mousson mais par chance depuis un endroit sec !


Après deux heures passées dans ce capharnaüm organisé, je reprends un tuk-tuk pour me rendre à mon ONG (pour ceux qui me demanderont encore ce que c'est http://www.doc-arts.asia/). 


Je fais le tour du propriétaire, j'essaie de m'imaginer travailler ces 9 prochains mois dans ce lieu. Je fais la connaissance de deux des membres de l'équipe (conversation en anglais sans accent thaï, Dieu existe !). Puis, totalement achevée par le décalage horaire je décide de rentrer : l'un d'eux me propose de me raccompagner aux portes de la ville, et voilà comment je fais mon premier tour de moto sans casque et en toute légalité (non Maman ne pleurs pas s'il te plaît).

Le soir, je change de cantine et teste un autre restaurant thaï (The Dash, très très bon) : si ma cantine cuisinait sans piment, cette fois-ci je fus servie ... mon palais n'est pas très fragile, mais j'en ai eu quand même quelques larmes aux yeux (mais aimant souffrir, j'y suis retournée le lendemain).

Aujourd'hui, après m'être levée tard (décalage horaire...) et pris un petit-déjeuner bien épicé ... Je décide de voir quelques appartements : mais finalement je cède à la tentation d'un massage (service rendu par ma GuestHouse). Et non, j'ai pas choisi le massage thaï, mais le massage à l'huile (d'une heure) : la prochaine fois je testerai ce qui ressemble davantage à de la torture qu'une détente, du moins sur le papier...

Massage Thaïeaïeaïe
Sur le coup des 16h, je finis par sortir (enduite d'huile), le gérant de l'hôtel m'attrape au vol et me dit qu'il veut me montrer quelques endroits sympas où louer : et voilà que je fais un tour de scooter sans casque et encore en toute légalité (mais non, sèche tes larmes Maman ...). Il me dépose aux portes de la ville, j'en profite pour refaire encore un petit tour d'une heure, je découvre de nouveaux temples et finis par rentrer.






Wat Chedi Luang, assurément l'un des plus beaux momuments de Chiang Mai







Un bouddha boudin
(oui un jeu de mot digne du Club Théâtre et de mon père)... 
#j'aitropmangé



Et oui, la vie à Chiang Mai ne ressemble pas à celle que je mène en général. Tout y est simple, il suffit de trouver ses marques. De ce fait, si je m'y atèle demain, j'aurai des chances de trouver mon appartement en une seule journée, il suffit juste de se prendre par la main ! 
Néanmoins ce changement de rythme fait un bien fou (pas étonnant que la plupart des retraités français s'établissent en Thaïlande...).
En se baladant dans les rues, on éprouve une sensation d'étrange liberté : pas la peine de s'enquérir pour quoique ce soit car même si tu rencontres certaines difficultés, tu trouveras toujours quelqu'un pour t'aider. Je garde quand même en tête que bientôt le stage va commencer et qu'il faudra m'efforcer de communiquer en anglais ...

Douve Sud de Chiang Mai


Pour le reste, je continue à suivre mon apprentissage :